Verrerie de Locronan dans le Finestère (29)
Visitons la verrerie de la petite ville de Locronan dans le Finistère (29) à la sortie du centre ville nous trouvons le magasin, dans le fond ce trouve un atelier et je reste à regarder la mise en fabrication d'un chat, Les historiens s?accordent à considérer que le verre fut découvert environ 2500 ans avant Jésus Christ, en Egypte et en Mésopotamie. Il est d?abord utilisé à des fins décoratives et l?on estime que c?est vers 1500 avant Jésus Christ qu?apparaissent les premiers objets en verre destinés à devenir des contenants alimentaires.
Il commence par lui donner une forme
Il rechauffe et prend des granules de couleurs dans les moules à cake sur la table et chauffe, pour mélanger
Les températures de travail du verre s'échelonnent entre 550° et 1300°.
Au-dessous de 550°, la dévitrification est possible quand le verre a perdu toute plasticité.
Or entre 700° et 1100°, il apparaît de germes cristallins et la prolifération se produit autour d'eux. C'est pourquoi le verrier doit opérer rapidement entre ces températures et éviter les souillures.
Le recuit et la trempe du verre sont basés sur la connaissance exacte de la température correspondant à la viscosité et l'état vitreux et n'existe qu'au dessous de cette température.
Dans les fours, le verre est complètement fluide à 1400°; la viscosité est faible.
A 1300°, nous atteignons un point improprement appelé point de fusion (un verre n'a pas de courbe de cuisson avec pallier défini), c'est un point de travail car au-dessus, on peut commencer certaines opérations comme le laminage, la coulée des glaces. Il s'agit plutôt d'une région que d'un point variant avec la composition du verre.
Pour que la matière adhère à la canne creuse de fer, il faut atteindre 875° environ. Pendant que l'ouvrier souffle et tourne, la température s'abaisse à 640° (875°-640° = façonnage).
A 550° on observe un point de transformation où l'on passe d'un état plastique à un état vitreux solide. Le verre devient cassant et ses molécules, ou mieux, ces granulations, n'ont plus entre elles qu'une mobilité extrêmement faible.
Avec des outils il faconne son objet, et après le désolidarise de sa canne, sa coéquipière le récupère pour le mettre dans un four à environ 540°C pour 12 heures car autrement il éclaterait et c'est seulement là que le mélange de couleurs apparait, de ce fait, chaque pièce est unique.
Dans le magasin j'ai aimé ces boules de rampes d'escalier qui miroitaient dans la lumière, j'ai comme l'impression que des poissons sont coincé dedans.
Dans l'atelier il y fait très chaud, je ne peux pas vous montrer toutes les phases de fabrication, car pas tellement de possibilité de prendre les photos avec l'ouverture sur l'atelier assez pztite et sa coéquipière qui était souvent dans le champs et de plus ils nous tournaient le dos, vu la configuration des lieux, pour admirer ce travail, peu d'élu peuvent le visionner à moins de patience.
Bonne soirée à vous, visiteurs de ce blog, chuuut ne le dite pas j'ai craqué pour un splendide vase, mon mari me l'a acheté ... pour Noël.